Immer wieder erstaunlich, dass manche Menschen mit sachlich begründeter Kritik nicht umgehen können. Noch erstaunlicher, wenn sie noch nicht einmal selbst betroffen sind. Man fragt sich, ob das Grund dafür oder Folge davon ist, dass es hier kaum Diskussionen über den Inhalt von Comics gibt.
Bei der Suche nach Quellen dazu, wie die „Schwarzen Seerosen“ in Frankreich aufgenommen wurden, bin ich auf das hier https://www.bdgest.com/forum/nymphea...t84224-40.html gestoßen, wo es die folgenden Beiträge gab:
Novyi am 21.03.2019:
Zitat:
L'impression que le twist de fin n'est possible qu'en „trichant“, et que les ficelles pour nous le cacher sont vraiment grosses, par exemple, les prénoms des enfants qui changent, ça arrive comme un cheveu sur la soupe...
Ce qui me fâche, c'est que cette „faiblesse“ est due au roman je pense (je ne l'ai pas lu), pas à son adaptation, qui elle est très bonne, alors je n'arrive pas à me positionner. En tout cas, ça reste un bel ouvrage et très divertissant.
nexus4 am 21.03.2019:
Zitat:
Un peu comme Novy le sentiment de m'être un peu fait baladé (enfin c'est le principe du polar, comme je dis souvent, si tu veux pas être baladé, tu lis le 4e de couv puis la dernière page) mais sur un autre point, savamment dosé je pense:
La case avec les enfants et le bus qui part. Le bus n'est vraiment pas d'époque, à la première lecture. Et à la relecture tu accordes du bout des lèvre le bénéfice du doute.
En tout cas, sur tout l'album, le challenge pour entretenir le grand finale devait être sacrément plus difficile graphiquement qu'à l'écrit puisque dans le second cas on joue sur l'imaginaire du lecteur, ce qui laisse bcp de latitude, alors que dans le premier on est bien obligé de montrer.
fred D. am 21.03.2019:
Zitat:
Tu parles de la page 28?
nexus4 am 21.03.2019:
Zitat:
Ouaip. Ou alors je suis plus vieux que je ne crois.
fred D. am 22.03.2019:
Zitat:
Etrange car la planche fonctionne sur le même principe que pratiquement toutes les autres, tu te laisses juste embarquer par le décor, mais le bus est à sa place et les enfants à la leur.
fanche am 22.03.2019:
J'ai pensé exactement la même chose. Une relecture pour revoir tous les rouages qui se mettent en place s'impose, c'est ce qui est bizarre pour un bouquin dont la finalité est de surprendre à la fin. En tous cas le traitement graphique.
Edit: la page 28 justement qui croise deux époques est un modèle du genre.
christi am 11.05.2019:
Zitat:
J'ai un sentiment mitigé de ma lecture. Autant le dessin me plait bcp (choix des couleurs, persos féminins, ambiance de village fort bien rendue, etc.), autant la résolution - si adroite et logique - m'a fait dire : „tout ça pour ça“.
Je n'ai jamais lu le roman mais ici le premier indice que j'ai eu et qui m'a fait deviner le reste, est : le dessin.
Les trois femmes du début sont la même personne, mais à des époques différentes. Cette pensée ne m'a jamais quitté durant toute la lecture, tant le regard de ces trois femmes, est „quasiment“ identique... Puis, Stéphanie Dupain qui hésite sur le fait qu'elle peint elle-même ou pas, alors qu'elle est attirée pas mal par le boulot des artistes, a un côté „artiste“ elle-même (poésie, Aurélien d'Aragon, etc)...
Demi-teinte pour moi. L'adaptation est certainement exceptionnelle, mais l'histoire ne m'a pas totalement convaincu, même en relecture. Bcp de fausses pistes pour au final une vérité (ou plutôt un sentiment) très simple: jalousie, orgueil, possession maladive du conjoint de Stéphanie.
Fin du rideau. Et les dommages collatéraux.
Charlus am 11.05.2019:
Zitat:
Oui moi aussi une lecture en demi teinte.
En fait, j'ai vraiment eu l'impression de me faire avoir, mais pas dans le sens „ah..... j'avais pas vu le coup venir“, mais plutôt dans sens ah bas c'est bien ce que j'avais compris depuis un bon moment, malgré les trucs qui contredisaient, du genre les personnages qui changent de nom. C'est ce dernier point, un peu systématique, qui m'a le plus fait tiquer.
Heureusement, il y a une ambiance qui sauve le truc.
phil c. am 12.05.2019:
Zitat:
J'ai une réserve, et je ne sais pas si l'auteur pourra nous en parler : je trouve tous les „raccords“ nickel, sauf un, en page (pas planche) 13 la charmante vieille dame nous dit qu'elle est trop vieille pour jouer les naiades!!
Cela induit clairement en erreur quant à la temporalité non? Cela signifie que le meurtre et ce qu'elle dit se passe en même temps? ce qui n'est pas la cas.
christi am 12.05.2019:
Zitat:
C'est bien vu de ta part, j'y ai pas pensé perso, je mets ça sur le compte de la vieillesse du personnage, on peut imaginer qu'elle divague „un peu“, limite comme un fantôme (elle se dit fantôme d'ailleurs) qui surplombe la scène de crime qu'elle connait... Un peu dur à avaler, je te l'accorde, mais moi c'est ainsi que je l'ai pensé. Une revisite de son passé et des éléments que son mari lui a racontés...
Après, tout le roman (? Car pas lu) (ou bd) tient là-dessus... Si on adhère mal à cette ficelle ou qu'on la voit trop vite venir(ce fut mon cas), ben dur de croire au reste... Mais l'ambiance délicieuse et l'étude de caractères... Clairement trop bien réalisé là. Au point même d'avoir envie de faire un tour à Giverny.
phil c. am 12.05.2019:
Zitat:
Oui j'en suis arrivé à cette „explication“ mais j'aurais aimé avoir le point de vue des auteurs car très clairement pour moi tout le reste fonctionne, même à la relecture, les scènes „litigieuses“... sauf celle là.
fred D. am 13.05.2019:
Zitat:
Oui, c'est ça, exactement, il y a là l'unique mensonge (avec la queue de bulle de la case 2), je l'ai laissé parce qu'il définit aussi le „point de vue“ de la vieille dame dans tout l'album...
phil c. am 13.05.2019:
Zitat:
Déjà merci d’avoir pris le temps de répondre.
Il y a donc une explication, même si je la regrette car encore une fois je trouve que tout est parfaitement cohérent, à la relecture, et c'est un plaisir de se dire „ah mais c'est pour ça que... “ sauf ce point là qui m'a semblé un „raté“.
C'est anecdotique, personnel, et n'enlève rien à un excellent album.
fred D. am 13.05.2019:
Zitat:
Oui, nous savons que le risque est que l'album se transforme en jeu des 7 erreurs, mais ça montre aussi que les lecteurs comme vous n'ont pas passé leur chemin, relisent pour regarder comment c'est fait, donc tout ceci est très positif.
Je pense que dans une histoire on a le droit de promener au culot les gens UNE fois, comme une règle du jeu (i y a ça dans quasi tous les Hitchcock sauf dans „La mort aux trousses“ qui en comporte tellement que le film en devient un objet surréaliste et génial - qui irait utiliser un avion pour buter un type qui attend un bus ???)
Le roman comporte ce coup de culot de la page 1, j'ai choisi de le garder car c'est aussi la marque de l'auteur.
christi am 13.05.2019:
Zitat:
Cela donne une touche „originale“, perso j'ai pas trouvé ça bidon en ce moment, je relis l'album encore une fois et je dois dire que sans trop „croire“ à certaines choses placées comme des fausses pistes, ça passe mieux... On voit le vrai travail derrière et j'ose même pas imaginer comment ça a dû être coton pour en faire l'adaptation bd... Un putain de riche album, bourré de détails et d'informations aussi diverses que culturelles aussi! Chapeau!
„fred D.“ ist der Autor Frédéric Duval. Selbst mit meinen nicht vorhandenen Französisch-Kenntnissen erkenne ich, dass er hinsichtlich der Seite 11 eine „Lüge“ (mensonge) einräumt und den Autoren das Risiko bewusst war, dass das Album zu einem Spiel „Entdecke die sieben Fehler“ werden könnte.
Übrigens: Die in den französischen Beiträgen angesprochene Seite 28 ist in der deutschen Ausgabe die Seite 26.